"Grâce au télétravail, cette entreprise de Brest a des salariés dans toute la France" par Ouest France

À

Brest (Finistère), les dirigeants d’OSO-AI ont depuis longtemps intégré ce mode de travail à domicile, qui leur permet de capter des profils bien spécifiques. L’entreprise évolue dans le champ de l’intelligence artificielle appliquée au soin.

Chez OSO-AI, à Brest (Finistère), on n’a pas attendu les confinements pour mettre en place le télétravail. L’un des co-fondateurs de cette entreprise œuvrant dans le domaine de l’intelligence artificielle, Philippe Roguedas, explique comment ce mode de travail est devenu la norme pour la moitié des salariés, répartis dans toute la France.

[Extrait]

Quels profils de postes cela concerne-t-il ?
OSO-AI a développé un service d’intelligence artificielle, baptisé l’oreille augmentée des soignants, qui vient identifier, repérer et alerter, en cas d’événement indésirable dans l’environnement de personnes fragiles, grâce à l’analyse intelligente du son (cri, vomissement, chute…). Notre effectif est donc composé d’ingénieurs, de data labelers – chargés d’identifier les sons, comme le bruit d’une porte, pour l’enseigner à nos algorithmes -, de techniciens intervenant dans les établissements de santé, d’ergonomes… Tous ces métiers sont représentés parmi les personnes en télétravail. Nous sommes aussi en train de recruter des commerciaux, selon une logique de proximité géographique avec les clients, favorisant donc ce mode de travail.

Proposer le télétravail, est-ce un argument pour recruter ?
Oui bien sûr. Mais à l’inverse, on a aussi réussi à attirer du monde à Brest, une ville qui a des qualités à faire valoir. Dans nos bureaux au port, on a vu sur mer, ce n’est pas un environnement très hostile (sourire). Et ça, c’est un vrai argument pour les jeunes ingénieurs. Il y a aussi un effet confinement, où le prix du mètre carré brestois fait rêver pas mal de personnes dans les grandes villes.

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publié le 22 décembre 2022 dans Ouest France